Écran 3D – Guide pour réussir son projet
L’écran 3D fait actuellement le buzz, les réseaux sociaux présentent des vidéos spectaculaires.
Des clients nous appellent et nous demandent , savez vous faire la même chose ?
Nous profitons de cet article pour répondre Oui et surtout pour vous expliquer pourquoi et comment.
Sommaire
Une technologie en évolution constante
Le consommateur est un éternel blasé , les communicants doivent sans cesse proposer de nouvelles expériences pour attirer son attention.
Il y a 15 ans de cela, j’avais un afficheur 256 niveaux de gris pitch 16mm dans mon véhicule et je créé la surprise du prospect en affichant le logo de son entreprise avec un feu d’artifice.
Aujourd’hui nous voyons encore ces afficheurs municipaux en bord de route , ils ont un rôle informatif mais sans certitude qu’ils retiennent l’attention.
J’en ai vendu quelques palettes , parce que c’était nouveau et différent.
Depuis la LED bleue a permis la création d’écrans full couleurs , puis les pitchs sont devenus de plus en plus fins.
L’affichage vidéo par grand écran est une technologie enfin mature , puissante et offrant de sérieux arguments aux clients voulant gagner en visibilité.
L’écran led 3D offre plus qu’un affichage … une expérience immersive et accessoirement un buzz.
En 2017 déjà Coca Cola s’était offert un écran led 3D sur times square.
L’écran avait des modules motorisés qui s’animaient au rythme des vidéos.
Cet écran a fait un gros buzz , puis un bide mécanique … tellement qu’il est rapidement redevenu 2D puis il a été démonté.
Types et technologies des écrans 3D
Écrans 3D passifs vs actifs
Lorsqu’il s’agit d’écrans 3D, deux technologies se distinguent principalement : la 3D active et la 3D passive. Chacune offre des caractéristiques uniques qui influencent l’expérience de l’utilisateur.
Les écrans 3D actifs requièrent des lunettes dotées de verres LCD qui s’obscurcissent de manière alternée, en synchronisation avec les images projetées sur l’écran. Cette synchronisation s’effectue habituellement via une connexion sans fil ou un signal infrarouge.
Cette alternance rend les verres opaques puis transparents, permettant ainsi à chaque œil de percevoir une image différente et de créer l’illusion de la 3D. Toutefois, cette technologie peut réduire la luminosité de l’image et les lunettes, souvent plus chères et plus volumineuses, nécessitent des batteries ou des composants électroniques.
À l’opposé, les écrans 3D passifs fonctionnent avec des lunettes polarisées, sans besoin de batteries. Ces lunettes, en combinaison avec un écran muni d’un filtre FPR (Film-type Patterned Retarder), divisent l’image en lignes alternées pour chaque œil.
Les lunettes passives sont plus légères, moins coûteuses et ne demandent pas de maintenance. Cependant, elles diminuent la résolution spatiale de l’image, puisque chaque œil ne voit qu’une partie des lignes de pixels. Néanmoins, la perception de la 3D est souvent jugée satisfaisante, et cette technologie est moins affectée par la position de l’observateur et les conditions de luminosité.
Écrans autostéréoscopiques
Les écrans autostéréoscopiques, ou écrans 3D sans lunettes, proposent une expérience 3D sans nécessiter le port de lunettes spécifiques. Ils utilisent différentes méthodes pour diriger les images directement vers les yeux de l’observateur, créant ainsi une illusion de profondeur sans accessoires.
Ces écrans peuvent faire appel à des lenticulaires ou à des barrières de parallaxe pour acheminer les images destinées à chaque œil. Les lenticulaires, des lentilles cylindriques posées sur l’écran, orientent les pixels adéquats vers chaque œil, tandis que les barrières de parallaxe emploient des bandes noires pour occulter certaines parties de l’image pour chaque œil.
Malgré leur potentiel, ces technologies requièrent une position de visionnage spécifique et peuvent souffrir d’une résolution diminuée due à la complexité de diriger les pixels. Les écrans autostéréoscopiques sont particulièrement adaptés pour des applications où le port de lunettes 3D est gênant ou impossible, mais ils exigent une calibration minutieuse et une compréhension précise des angles de vision pour une expérience optimale.
La magie de l’écran led 3D
Dans les nouvelles vidéos circulant sur le net , il n’est pas question de mécanique ou du lunettes 3d mais de perception !!
Il n’y a rien de magique mais la technologie lorsqu’elle est bien maitrisée permet de réaliser de belles choses.
Notre cerveau est un système puissant et complexe.
Et tout ce que nous percevons est analysé en trois dimensions.
Nos yeux perçoivent simultanément 2 images différentes , cette différence subtile est due à la faible distance entre nos globes oculaires.
En fonction de ces images notre cerveau calcule les coordonnées spatiales entre les objets.
Notre cerveau nous permet également de percevoir la distance et la taille des objets.
Tout est donc une histoire d’optique et de perception mais il y a des astuces pour réussir un bel écran géant 3d.
Comment réussir un écran 3d ?
L’écran géant donne une impression 3D à l’aide des paramètres suivants :
- distance
- taille
- ombre
- perspective de l’objet de référence (ce critère est crucial).
Prenons une vidéo classique et découpons là avec 2 lignes blanches.
Le cerveau instinctivement l’analyse comme 3 éléments distincts.
Permettons ensuite à la partie animée de grandir tout en traversant les lignes blanches. Ce montage trompe les informations transmises au cerveau et nous donne une impression de 3d.
L’écran bien connu (qui se remplit d’eau) utilise un jeu d’ombres pour simuler le plafond et les faces , il crée alors le même type d’impression.
Un facteur à ne pas ignorer est l’importance de la courbure ou de l’angulation des écrans. Les écrans 3D qui buzzent sur les réseaux sociaux sont souvent incurvés ou en angles composés de deux faces. L’image est pliée à 90°, créant ainsi un effet de perspective, comme vu sur les modèles sur X ou twitter.
De plus, des recherches dans l’affichage en plein air ont montré que les écrans LED avec une très haute résolution, un fort contraste, et la technologie HDR sont particulièrement efficaces pour créer une immersion 3D. Les Pekason avec leur taux de rafraîchissement élevé, sont de parfaits exemples.
Comme vous avez pu le constater les écrans 3D buzzant sur les réseaux sociaux sont tous des écrans incurvés ou en angle composés de deux faces.
Le contenu vidéo est comme plié à 90 ° créant un effet de perspective.
L’écran de gauche affiche la vue gauche de l’image et l’écran de droite affiche la vue principale de l’image.
Lorsque les gens se trouvent à l’angle (là ou toutes les vidéos de démonstration sont prises ) , ils peuvent voir les 2 faces de l’objet en même temps, créant ainsi un effet 3D réaliste.
Si la vidéo est prise de face sans voir l’autre angle de l’écran alors l’effet est perdu…
Le contenu est roi
Le contenu et la création graphique de la vidéo sont les clés de la réussite d’un écran 3D. Les produits de marques telles que Samsung et Acer permettent de sublimer ces contenus.
En plus d’un matériel puissant de réalisation et de traitement vidéo, l’inspiration de l’artiste fera la différence.
Notez également que le processus de création de contenu 3D est souvent coûteux. Alors que le coût de production du contenu créatif varie considérablement, il peut commencer à partir de 500 euros par seconde et atteindre plusieurs milliers d’euros. Tous les clients ne sont pas en mesure de soutenir de tels coûts, ce qui doit être pris en considération avant de s’engager dans un projet d’écran 3D.
Le budget « contenu » n’est pas négligeable sur un projet de ce type.
L’écran doit être haut de gamme
Il en va de soit , un tel investissement doit garantir un résultat.
Ce n’est pas le moment d’acheter votre écran géant chez un broker , un revendeur généraliste ou sur Aliexpress… (ce n’est d’ailleurs jamais le bon moment).
Sans rentrer dans le détail technique un écran géant pour cette utilisation doit respecter au minimum certains critères :
- Rafraichissement de 7680hz sans quoi l’écran ne sera pas filmable … adieu le buzz 🙂
- Traitement des couleurs HDR -quitte à faire un contenu réaliste
- Résolution et luminosité étudiées en fonction du site
L’intégrateur doit être expérimenté pour réaliser une installation minutieuse sans défaut d’assemblage ou d’alignement notamment au niveau de l’angle.
Le poids de l’écran joue également un rôle important. Un grand écran LED peut exercer une charge significative sur le bâtiment. Il est donc conseillé de choisir des panneaux légers, afin de réduire la charge structurelle et assurer plus de sécurité.
Le site doit être approprié
Vous l’avez compris, c’est un ensemble de paramètres bien maîtrisés qui permettront de réaliser ce type d’écran 3D.
Même avec le meilleur produit du monde, le plus expérimenté des intégrateurs Français 😉 et un contenu vidéo sur mesure… il vous faudra aussi l’emplacement parfait :
Une façade en angle dont le flux de circulation permet une visibilité simultanée des deux faces.
Il est également préférable que l’écran soit installé dans des lieux fréquentés comme des centres commerciaux ou des places principales pour maximiser l’impact visuel et attirer un large public. L’écran doit se fondre esthétiquement avec l’environnement pour augmenter l’attrait global de la zone.
C’est votre cas ?
Au plaisir de pouvoir vous accompagner dans ce projet qui serait le premier en France !!
- sources et visuels – AVinteractive , Samsung , Yaham , LianTronics et led-display-manufacturer